Stage de Clown

La compagnie Idionysiaque propose un Stage de Clown Du 27 juin au 01 juillet 2007 De 10 h à 14 h sur Paris Inscription : 130 € Contacter Thibaut Garçon au 06.87.37.66.64 « Triste était le clown d’être , fou était le clown d’être triste » Ernest Exploration d’un corps conscient Au travers de contraintes précises trouver la vie consciente et non mécanique du corps. Percevoir l’énergie concrète de son partenaire et y découvrir l’écoute qui en résulte. Le chant où l’apprentissage des résonateurs du corps Découvrir la voix voyageuse, dans le corps et dans l’espace . Rechercher le son caché derrière nos balbutiements quotidiens. Naissance de Clowns D’improvisation en improvisation, faire jaillir le clown enfoui dans chaque traits de notre personnalités. Mais… Le clown c’est quoi ? Définition Larousse [ klun] n.m. (mot angl.) 1. Personnage maquillé, grotesquement accoutré, qui, dans les cirques, exécute des numéros comiques souvent accompagnés de jongleries et d’acrobaties. 2. Personne qui se fait remarquer par ces pitreries. Définition Idionysiaque Le clown est un être prenant son origine au fond de nous-même, reflétant nos racines, nos vécus, nos manies, et les mystères de nos comportements. Témoin de la vulgarité de notre monde, il forme sur nos visages un sourire, par son instinct paroxystique et dépose dans nos cœurs une larme d’espoir, par ses rêves utopiques.

jeudi 8 février 2007

La Compagnie Idionysiaque et sa création "Bénédiction"



La Compagnie :

La compagnie Idionysiaque est créée au printemps 2005.
Cependant, elle travaille depuis l’an 2000 sur des créations s’attachant à se construire une expérience de la scène et du public.
2000 Illuminations.
2001 Illuminations 2.
2004 Si seulement tout le monde le voulait… ( adaptation du rêve d’un homme ridicule de Fédor Dostoïevski )
2006 Bénédiction ( création tragi-clownesque inspirée par les mots de Charles Baudelaire )

Pourquoi Idionysiaque ?

Si nous remontons aux origines du théâtre, nous nous retrouvons alors en Grèce antique, dans une chorégie où les acteurs étaient à la fois messagers des divinités, porte parole de leurs propres idéaux et de ceux de la cité…
Si nous interrogeons nos propres racines, mais aussi des racines plus tribales, plus orientales, nous retrouvons toujours des danses, des chants porteurs du divin et des idéaux traversant les acteurs de ces rituels, de ces célébrations, tel un cri…

A présent nous voici « nous », jetés dans ce monde parfois chaotique, souvent noyés dans nos habitudes et nos comportements mécaniques et si rarement harmoniques.
Baignés dans cette contemporanéité et cherchant à rester en relation avec les origines de notre métier, notre compagnie se questionne…

Quelle est notre propre démarche théâtrale ?

Comment insuffler dans nos créations, nos idéaux utopiques et idiots pour notre mental moderne, mais si dense et réel pour la survie de nos cœurs ?
Ainsi tentons-nous d’élever le cri de nos aspirations les plus profondes dans les histoires que nous vous racontons.
Sur un autre plan, tout à fait secret pour le spectateur, notre démarche pourrait s’apparenter à ce qui traditionnellement est appelé célébration divine…
Loin de toute idée religieuse, une notion nous dirige dans l’élaboration de nos entraînements d’acteurs corporels, vocaux et dans la création de nos spectacles :

-L’acteur vide :

Cette notion se base sur le fait que tout ce que nous tentons de mettre en existence dans nos recherches ne nous appartient pas. Que la vie qui jaillit soudain sur scène n’est pas un produit de notre propre volonté, mais un flux coulant en nous grâce à une disponibilité consciente de l’âme et de l’esprit.
Ainsi l’acteur, laissant une place au silence et au vide en son intérieur, anime la matière qui l’entoure et le pénètre… mais cette notion doit être perçue dans son sens le plus concret et non vulgarisée en une fausse spiritualité…
Lorsque je dis matière, je parle de ce qui nous traverse quand nos sens sont en éveil, de la réelle vibration provoquée par les mots dans notre corps comme dans l’espace.
Lorsque je dis disponibilité de l’âme et de l’esprit, je parle d’une écoute sensitive totale qui permet à l’acteur d’incarner ses mouvements, ses mots et bien sûr, ses personnages, avec une lucidité acérée lui permettant d’offrir toute la dimension de son acte théâtral…
Il ne s’agit pas non plus ici de lâcher prise pour plonger dans une expression hystérique, dépourvue de sens et sans intérêt, mais bien de s’abandonner à une autre conscience résidant en notre sensitivité et faisant de nous des médiateurs de l’impalpable.
Mais essayer d’atteindre cet inexplicable plan sur lequel nous nous rendons lorsque notre mental éteint son ronronnement incessant de pensées, nous permettant ainsi de percevoir les réalités qui nous entourent…

Pour nous les mystères de l’origine du monde, la puissance et l’organisation parfaite de la nature, les comportements humains si contradictoires recèlent une part d’inexplicable provoquant une peur souvent inconsciente en nos êtres. Chacun à notre manière, nous nous rassurons et tentons de lui donner un sens…
Certains l’étudient de son infiniment grand à son infiniment petit, repoussant ainsi les mystères de la connaissance.
Certains lui donnent le nom de Dieu et lui fabriquent une histoire, le représentant à l’image de l’homme…
Certains l’ignorent et se raccrochent à des affirmations cartésiennes, se transformant bien souvent avec le temps en doutes aigris.
Mais lui, reste là flottant dans la totalité de l’univers, en nous et hors de nous; inatteignable.
Mais lui, ne demanderait-il pas, en quelque sorte, simplement de nous traverser de part en part et de s’évaporer ?
Ne serait-il pas farouche à un tel point que lorsque nous essayons de le comprendre, de le posséder et de se l’approprier, il disparaîtrait ?

Notre recherche s’élabore ainsi, tel un fil tendu face à l’inconnu où nous tâchons de laisser nos êtres en interrogation :

Dirigeant correctement et précisément son effort,
L’acteur,
Traversé par les mots d’un auteur,
Par les situations dans lesquelles il est jeté,
Par les vibrations que cela provoque dans son corps,
Par le contact avec ses partenaires,
Par la rencontre avec un public
Et par toute la vie qui l’environne,
Ne serait-il pas en quelque sorte médiateur de cette impalpable ?
Ne serait-il pas au travers de sa contemporanéité, vecteur des origines du théâtre célébrant le divin ?
Ne pratiquerait-il pas son propre rituel traditionnel ?
Ne serait-il pas porteur, d’un certain point de vue, de l’inexpliqué ?
Ne serait-il pas, en cherchant ce chemin, idéaliste et « idiéau » ?

Enfin je voulais dire Idionysiaque !

Thibaut Garçon
Notre spectacle

Une création tragi-clownesque inspirée
des mots de Charles Baudelaire


Du 1er au 25 février 2007
jeudi, vendredi, samedi à 20h30 et dimanche à 15h,
au Théâtre de l’Epouvantail,
6 rue de la Folie Méricourt, Paris 11° - M° Saint Ambroise / Richard Lenoir / Oberkampf

Bénédiction
d’après le poème de Charles Baudelaire

création de la Compagnie idyonisiaque
mise en scène de Thibaut GARCON
assisté à la mise en scène de Caroline VALENTIN
avec Xavier BAZIN, Elodie de Bosmelet, Vincent CHATRAIX


Inspirée des mots de Charles Baudelaire, la création tragi-clownesque de Thibaut Garçon interroge d’abord la mort… pour être avant tout un hymne à la vie !
La pièce se joue tout au long du mois de février, au Théâtre de l’Epouvantail.

La fable poétique "Bénédiction" met en scène deux clowns condamnés à une mort certaine au lever du jour. Désarmés face à leur condition, il ne leur reste plus qu’à tenter de réaliser leurs rêves…

Le choix de marier le clown à Baudelaire répond d’une analogie entre le poète décrit dans "Bénédiction" (texte par ailleurs à forte portée biographique) et les protagonistes du spectacle. Egalement rejetés par la société, à commencer par leur mère, tragédienne horrifiée d’avoir mis au monde des nez rouges, des monstres, ils continuent malgré tout à aimer, à exalter la vie.

Aussi Thibaut Garçon s’attache-t-il dans sa recherche théâtrale à cette quête de la réalité, du nu, de l’instant, du vide… pour se laisser traverser par le Tout. Dans cette exploration, la poésie de Charles Baudelaire porte à la dimension rituelle, tribale, du théâtre, en somme à son essence même.

Tarif : 15 € / 10 €
Réservations : 01 43 55 14 80 / theatrepouvantail@free.fr
http://www.billetreduc.com/13139/evt.htm

Contact
Thibaut Garçon 06 87 37 66 64 / thibautgarcon@hotmail.fr